Je me considère depuis toujours
comme une femme d’image.
C’est ma nourriture : vitale, énergisante,
source de joie et d’émotions.
Laissez-vous emporter dans mon
monde de photographe plasticienne
qui ne s’interdit rien…


-Hélène Brugnes-

Actualités

Exposition collective d’artistes, plasticiens et photographes “LA DANSE DES SIGNES” Galerie Abla Ababou à Rabat (Maroc) à partir du 17 octobre 2024

Vous pouvez venir découvrir ma série

” CALLIGRAPHIE DES TENEBRES”

lors du vernissage qui aura lieu le 17 OCTOBRE à partir de 18H30 et jusqu’au 10 NOVEMBRE 2024

CHEZ

AU 57 AVENUE MEHDI BEN BARKA, RABAT, MAROC

face à l’école Jacques Chirac

Ce nouveau chapitre vient s’ajouter à mon travail en cour

“Journal au Temps du Chaos”,

qui parle d’effacement, d’aveuglement, de perte, d’évanescence…

exposition ‘J’habite un tourbillon d’écume” Toulouse, librairie Ombres Blanches Côté Cour du 15 octobre au 8 novembre 2024

Je suis si heureuse de montrer à Toulouse, la ville de mon adolescence, ma première série marocaine, que certains d’entre vous ont eu l’occasion de voir à Casablanca, Rabat ou Bruxelles en 2022 et 2023. Je serai là pour vous accueillir à la prestigieuse Librairie Ombres Blanches, 50 rue Léon Gambetta pour le

VERNISSAGE, LE 17 OCTOBRE 2024 A 18H

Contemplant la mer à Guernesey, tourmenté par la perte de sa fille, Hugo trouve cette métaphore pour décrire la dévastation de son âme :

« J’habite un tourbillon d’écume »

Pourtant, point de tragédie dans ces images : chorégraphie joyeuse des familles, vent, vagues, c’est l’Atlantique douce des côtes marocaines, où l’on reste longtemps immergé dans la tiédeur mouvante qui libère les corps. Les enfants courent comme nulle part ailleurs, pressés de fuir la vague et de retourner à la battle. Les mères sentinelles sont campées face au large, points fixes anxieux dont les longues robes flottent en tourbillons d’écume. La lumière vibre, l’éblouissement est sonore, l’iode saoule, les cris dessinent des arabesques. C’est précisément de cette expérience sensorielle totale que j’ai voulu rendre compte. « Quand les images sont nettes, tant de détails semblent inexacts et le tout ne va pas non plus. Alors [le flou peut] aider à rendre la peinture invincible, surréelle, plus énigmatique ‒ c’est aussi simple que ça » dit Gerhard Richter. Lors de ma première séance de prises de vue sur les plages marocaines, ce peintre dont j’apprécie autant l’esthétique que la liberté, s’est invité comme une inspiration bienvenue. Les premières images sorties de mon boîtier, heurtées, filées, surexposées et chaotiques, m’ont fait penser à son travail sur le flou et ont pris sens : comme lui, je dirais qu’il a fallu accepter de perdre, en partie, la maitrise et l’illusion de l’exactitude, la certitude de ce qui va se produire. En creusant ce sillon je pouvais espérer rendre compte de sensations paradoxales : imprimer du mouvement aux postures, rendre visible l’imaginaire, montrer la couleur du vent et donner une forme aux cris, un poids aux corps, une énergie à la vague et une chance au hasard…

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